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Photo : © Yoni

Saint-Jean-de-Luz et Ciboure : Pays d'Art et d'Histoire

Donibane lohizune eta Ziburu : Arte eta Istoria Herrialdea

Au titre de la baie, les communes de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure sont labellisées "Pays d'Art et d'Histoire".

Pays d'Art et d'Histoire

Le programme du Pays d’art et d’histoire invite petits et grands, habitants ou visiteurs à pousser les portes dérobées pour découvrir son histoire et son patrimoine.

Visites patrimoniales, visites contées ou théâtralisées, cycle de conférences ou pause patrimoine sont autant de rendez-vous permettant de découvrir la richesse de ses patrimoines : de la cité corsaire aux villas balnéaires en passant par l’activité du port et les ouvrages de protection de la baie.

Programme du Pays d'Art et d'Histoire

Programa

Dans le cadre des actions mises en place grâce à ce label, vous pourrez (re)découvrir le patrimoine et l'histoire de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure d'une manière originale. Conférences, rencontres, pauses patrimoine, visites guidées ou parcours artistiques, les formats sont nombreux pour permettre la découverte de l'Histoire de la baie par le plus grand nombre.

Actualités

Berriak

La réhabilitation du Couvent des Récollets

Le Pays d’Art et d’Histoire s’est engagé dans un projet d'importance pour le territoire avec la création de son CIAP : Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine dans l’ancien couvent des Récollets à Ciboure. Ce projet, qui allie restauration historique et création contemporaine, offre 250 m² de salles d’exposition.

La chapelle des Récollets accueille quant à elle une salle culturelle.

Une scénographie ludique et interactive conte la grande aventure maritime de la baie. L’équipement propose une programmation annuelle complète grâce à sa salle d’exposition temporaire et son atelier ouvert au public.

Le cloître retrouve notamment sa configuration historique, avec la réouverture et la réhabilitation de sa galerie nord. Au centre, la citerne et sa margelle en pierre, offertes par le cardinal Mazarin en 1662, ont été restaurées. Dans l’aile ouest, les salles peintes du XVIIe siècle ont été restaurées et aménagées en espaces d’exposition permanente. À l’étage, une grande salle sous charpente accueille la salle d’exposition dédiée au patrimoine maritime tandis que l’ancienne chapelle a été, réhabilitée pour accueillir des événements culturels (expositions, conférences, concerts acoustiques, etc.). Autre événement attendu : la restitution de son clocher.

Ouverture de Pâques à Toussaint

Horaires :

Hors saison

Du mardi au vendredi : 14h-18h

Samedi : 10h-13h / 14h-18h

Juillet et août

Du mardi au dimanche : 10h-18h

Visites guidées pour les groupes et scolaires toute l'année sur réservation. Durée et tarif : nous contacter

 

Tarifs :

Un peu d'Histoire

Istoria

Du XIIe au XVIe siècle, un territoire marqué par les conflits avec l’Espagne

Si un premier foyer de peuplement est attesté au XIIe siècle, c’est avec le développement de l’activité du port et de la pêche que l’urbanisation de la baie s’intensifie. Proche de l’Espagne, Saint-Jean-de-Luz subit les conséquences des conflits. Seule la maison « Esquerrenea » et les bases de l’église Saint-Jean-Baptiste échappent aux flammes de l’incendie de 1558.

A la fin du XIV, les marins basques découvrent à Terre-Neuve d’immenses bancs de morues. La prospérité de la baie, suivie de la création de la commune de Ciboure en 1603, annonce un nouveau siècle florissant.

XVIIe siècle, le siècle d’or

Les demeures d’armateurs fleurissent au XVIIe et XVIIIe siècles et témoignent d’un territoire prospère grâce à la pêche à la baleine, à la morue et aux guerres de courses.

Un siècle également marqué par les églises Saint-Jean-Baptiste et Saint-Vincent, emblématiques de l’architecture religieuse basque. En 1611, à la suite des procès de sorcellerie, le lien entre Luziens et Cibouriens est renforcé par la création du couvent des Récollets.

Parallèlement la baie s’étoffe : phares, creusement d’un nouveau port... Pour se protéger un fort militaire est construit en 1627 puis modifié selon les plans de Vauban.

XVIIIe siècle, déclin économique et menace de l’océan

A la fin du XVIIe siècle, une série de tempêtes a progressivement érodé les falaises et la dune qui protégeaient la baie. Les premiers systèmes de protection, mal entretenus, n’y changent rien. A cette calamité s’ajoute le déclin de la pêche. Cependant, dans la seconde moitié du siècle, la pêche à la sardine permet de relancer l’activité du port et d’installer des manufactures de salaison.

XIXe siècle, le développement urbain et l’aventure balnéaire

Au XIXe siècle, avec la construction d’un second pont et le comblement des marais, de nouveaux quartiers voient le jour. Grâce au soutien de Napoléon III, la baie est enfin sécurisée par la construction de trois digues.

Le tourisme balnéaire va à son tour profondément modifier le paysage urbain avec l’apparition de villas, de jardins et d’équipements de loisirs. Mallet Stevens, Pavlovsky ou encore Godbarge, font de la baie un véritable laboratoire d’architecture aujourd’hui indissociable de l’identité du territoire.

Depuis le XXe siècle...

Le développement de la baie s’est poursuivi au XXe siècle sous la forme d’ensembles résidentiels massifs. Au côté du tourisme grandissant, la pêche s’organise autour des conserveries puis évolue à partir de 1950 par de nouvelles expéditions à Dakar faisant de de Saint-Jean-Luz et Ciboure le premier port thonier français. Aujourd’hui sa criée, toujours en activité, fait partie des dix plus importantes de l’hexagone.

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