Photo
Photo : © Yoni

Piment d'Espelette : semis et repiquage

C'est la première étape dans la culture du Piment d'Espelette AOP.

Photo
Photo : © Yoni

Rencontre avec Laurence Lastiri, productrice de Piment d’Espelette depuis plus de 20 ans.

Elle possède des parcelles sur Larressore et Itxassou où elle cultive le piment d’Espelette en agriculture biologique.
Dynamique, et passionnée, vous pouvez la retrouver tous les mercredis matin sur le marché d’Espelette.

Elle nous explique les premières étapes de la culture du piment d’Espelette : le semis et le repiquage

Le semis

Photo
Photo : © Yoni

Pour faire le semis, elle utilise un appareil appelé le semoir. Elle dispose les graines dans un réservoir et des tubes agrémentés d’aiguilles aspirent et implantent les graines directement dans des alvéoles remplies de terre. Cet outil est pratique pour permettre un semis constant et uniforme mais elle n’est pas forcément plus rapide.

Pour effectuer le semis, il existe une autre technique appelée « semis à la volée ». Plus répandue, elle consiste à projeter aussi régulièrement que possible les graines dans des contenants préalablement préparés avec une fine couche de terreau.

Une fois la graine plantée, les semis sont recouverts d’une fine couche de vermiculite. Il s’agit d’un minéral naturel de couleur doré. Très léger, il est souvent utilisé comme substrat pour la germination des graines.

De la chaleur ! Il ne faut pas oublier que le piment d’Espelette est d’origine mexicaine. Il a donc besoin de chaleur pour se développer. Laurence dispose donc les cagettes sous serres pendant 15 jours. Ces serres permettent de maintenir une température constante d’environ 20 degrés. Pour encore plus de chaleur, elle installe les cagettes sur de grandes tables chauffées et le soir elle dispose également un voile appelé P17 pour les protéger.

Au bout de 15 jours, les plants ont bien poussé et les premières feuilles sont apparues.

Le repiquage

Après ces 15 jours, il est temps pour Laurence d’effectuer le repiquage. Elle sort donc ses « bébés plants » comme elle aime à les appeler pour les repiquer dans des godets plus importants où ils pourront s’épanouir. Pendant cette étape de repiquage, les plants sont souvent triés afin de garder uniquement ceux qui semblent les plus robustes pour bien pousser et donner de beaux fruits.

Cette étape se fait à la main.

Toujours au chaud ! Les nouveaux plants sont ensuite remis sous serre pour environ deux mois en attendant les beaux jours et les chaleurs du printemps. En attendant, elle en prendra soin tous les jours en les arrosant régulièrement.

Gure berripaperan harpidetu

Inscrivez-vous à notre lettre d'information pour recevoir en exclusivité les bons plans, les nouveautés et les offres promotionnelles de l'Office de Tourisme Pays Basque